À nous deux ma chère solitude

Des passants endormis dans mes bras ;
Les jours passent ;
La nuit tombe ;
Ils ont pu me sortir de ma solitude ;
Ils ont sorti ce qui est enfui en moi ;
Ils ont pu entrer dans ma vie...
Voler des moments...
Me rendre heureuse...
Ressortir tout de suite après.
La porte s'est refermée ;
À présent plus aucun vent ne pourra dépasser la ligne ;
Plus aucune lumière n'entrera par les fenêtres de mon âme ;
Plus aucune fumée ne pourra atteindre le toit et ressortir par ma cheminée ;
Car tous les cendres sont à présent hors de chez moi ;
Adieu beaux passants...
À nous ma tendre solitude. 


Nouha FERTANI. 




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